Dans
l'âtre noirci par tant de flambées
De
la jolie cheminée en pierres blanches,
Entre
deux chenets en fonte stylés
Et
ornés chacun d'un gland en laiton,
Je
mets trois ou quatre feuilles de papier froissé,
Un
petit tas de fines branches
Trouvées
sous les bouleaux
Quand
le vent est grognon.
*
Puis
sur le petit fagot
Ou
sur du petit bois venant de l'atelier,
Je
pose des morceaux un peu plus gros,
Puis
d'autres encore plus gros,
Puis
enfin une bûche de peuplier
Ou
de bouleau,
Ou
bien encore, de chêne ou de merisier,
Le
bout d'une grosse planche.
*
Je
craque une allumette
Pour
enflammer le papier ;
Le
feu crépite dans le fagot,
Les
flammes entament les bûchettes,
Le
petit incendie se propage aux morceaux
Les
plus gros ;
Il
commence à faire bon,
Puis
ensuite il fera chaud.
*
Je
mets le pare feu question sécurité,
Et
l'ôterai quand le feu se sera assagi ;
Les
braises rouges enflammeront
D'autres
morceaux de bois,
Et
quelques autres bouts de planche,
Pour
que la soirée
Au
coin de la jolie cheminée blanche,
A
l'âtre quelque peu noirci
Par
tant de flambées à la veillée,
Nous
fasse oublier que dehors il fait froid,
Et
nous fasse penser à là où il fait chaud.
§
02.2015
Un bien joli texte Claude qui nous montre que tu es maîtresse dans l'art de faire un bon feu! Ce qui demande du savoir faire... Il me semble qu'il est impossible de ne pas aimer les cheminées et un bon feu. Plus elles sont simples, plus je les aime!
RépondreSupprimerBisous
Je vois bien le tableau ;-)
RépondreSupprimerUne fois le feu éteint, avec un peu de poudre de cheminette, tu t'envoles au pays où il fait chaud !
Avec ta poudre de cheminette, je prendrais bien la poudre d'escampette pour là où il fait toujours chaud.
SupprimerUn poème chaleureux!
RépondreSupprimerN'est ce pas !
SupprimerAvec le froid qu'on a eu cet hiver j'aurais bien apprécié ton feu.
RépondreSupprimerAlors, il y a les mots , la cuisine (divine sauce avec de la viande) et l'art de faire du feu dans la cheminée sans oublier le pare feu question sécurité,tout est parfait , Claude !!
RépondreSupprimerUn joli texte qui se lit à merveille à haute voix.
Du temps du feu dans la cheminée qu'est ce que j'ai brûlé la moquette de notre première maison !!! ici c'est du carrelage mais je ne fais plus de feu car la cheminée est mal placée et trop la flemme avec le bois... on en profite chez mon aîné qui a un poêle quand on va chez lui !!!
RépondreSupprimerDu temps du feu dans la cheminée qu'est ce que j'ai brûlé la moquette de notre première maison !!! ici c'est du carrelage mais je ne fais plus de feu car la cheminée est mal placée et trop la flemme avec le bois... on en profite chez mon aîné qui a un poêle quand on va chez lui !!!
RépondreSupprimerTu peux utiliser la cendre pour la lessive !
RépondreSupprimerBonjour ma chère Claude,
RépondreSupprimerTu parles bien de ce moment attendu lorsque les flammes illumineront ta cheminée... que la chaleur se répandra... L'odeur également d'un bon feu de cheminée crée une atmosphère chaleureuse...
Je te souhaite une belle journée...
Bisous bisous
Coucou chère Claude et MERCI pour ce très joli poème autour du feu dans la cheminée. Tu sais trouver les mots aussi bien que tu sais faire un bon feu réconfortant. Tu as du talent et tu le partages. C'est SUPER !!!! Bisous bisous.
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