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Ce blog m'appartient. Les textes qui sont les miens aussi.
La plupart des illustrations sont prises sur le net.
Certaines photos seront les miennes.
Ne pas copier SVP.

jeudi 27 mars 2014

le ciel du vendredi



Si je devais tricoter le ciel,
Sans aucun doute mes mailles
Seraient sans nuage.
Pas un blanc, point de petit gris
Et encore moins de gros noirs,
Aucunement de la grisaille,
Je ne le ferai point ciel d'orage.
Je le tricoterai bleu azur et jaune soleil
Comme un voyage au paradis.

Point de laine mohair
Pour point de ciel cotonneux,
Point de fil angora
Pour point de ciel moutonneux.
Je  tricoterai le ciel en fil de soie bleue
Et en rayons de soleil,
Comme au bord de la grand bleue.

Je ne ferai pas le point de riz
De peur que les grains soit grêle
Ou gouttes de pluie.
Point de couleur beige,
Point de laine blanche
De peur qu'il ne neige
Même si c'est joli.
Je tricoterai ciel et soleil en douce
Au point de mousse.

Si je devais tricoter le ciel,
Je le ferai en bleu azur et jaune soleil ;
Je le ferai bleu d'été,
Je le ferai jaune magique,
Avec peut-être un jacquard vert palmier,
Comme un voyage sous les tropiques.


jeudi 6 mars 2014

Elle




Après une décennie presque et demi
D’une vie sans saveur amoureuse,
Sans parfum de bien être,
Sans communication,
Toutefois ensoleillée
Par deux maternités,
Elle est malheureuse,
Elle part,
Sa valise sous le bras,
Et ses deux enfants à la main.


Après une première dépression
Qu’on dit nerveuse,
Elle est à nouveau en plein cafard,
Elle est de désamour sous pression,
Elle n’est plus elle-même,
Elle part,
Quelques habits dans une valise
Avec ses deux gamins.

Elle s’installe chez ses Parents.
Elle, dans une chambre à l’étage,
Les gosses dans la caravane,
Afin que cela fasse,
Dans la maison,
Moins de remue ménage.
Elle trouve en ville un appartement
Et chez son Assureur une place.

Elle, dont la sinistrose s’en est allée
Au pays des mauvais souvenirs.
S’occupera des accidents
Et autres sinistres.
Ainsi ira sa nouvelle vie.
Les week-end sans les enfants
Sont tristes,
De solitude elle soupire,
En silence, elle hurle à l’amour,
Mais elle ira se consoler
En allant, chaque dimanche
Déjeuner chez ses Parents.

Une année moins un mois
Passera ainsi,
Quand un beau jour
D’un beau mois de Juin,
Elle rencontre quelqu’un.
Sa vie deviendrait-elle enfin belle ?
Tous les trois partagent de lui sa vie,
Entre son appart à elle et chez lui.
Une année de cette vie,
Puis à nouveau elle part
Avec ses gamins qui ont grandit.
Cette fois-ci elle emporte tout,
Puisque là, tout est à elle.

Un nouveau chez elle,
Un nouveau départ,
Elle est heureuse
Ils sont heureux ;
Puis les enfants devenus grands
S’en vont
Chacun vers leur horizon.
Et depuis, c’est la vie à deux
Une vie rose bonbon
Dans un petit cocon,
Une vie enfin savoureuse.