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Ce blog m'appartient. Les textes qui sont les miens aussi.
La plupart des illustrations sont prises sur le net.
Certaines photos seront les miennes.
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vendredi 16 août 2013

Ma Rue




Dans la Capitale de notre belle et douce France,

Il est entre deux boulevards,

Dans le quartier des peintres et des sculpteurs,

UNE RUE,

Si courte, que l’on en voit le début

 Et la fin.



De mes souvenirs de jeunesse et d’enfance,

Il y avait un marchand de couleurs,

Une teinturerie,

Un coiffeur,

Une boulangerie,

Un marchand de peintures et de pinceaux

Une épicerie,

Un plombier, un encadreur,

Trois Bistrots,

Un Hôtel assez chic,

Et un bel immeuble tout en grès 
et céramique.



Derrière une grande porte,

Au Trois, dans mes souvenirs,

Les écuries d’un Général d’Empire,

Faites d’arcades et d’une fontaine

Au milieu de la cour.

Un passage qui servit de décor à une série télé

« La Bien-aimée »

L’héroïne de l’histoire

A de beaux yeux, vous savez.



Elle fut également le cadre

D’une scène du film noir

« Compartiments tueurs »

Et aussi d’ « A bout de Souffle » ;

C’est au bout de cette rue que Belmondo meurt.

Et c’est devant le bel immeuble en céramique et grès

Que l’on a pu voir une scène d’une comédie

 Avec Marlène Jobert et Philippe Léotard.



Il y avait aussi

Un restaurant « Chez Rosalie »

Où venait manger, contre une toile

Amédéo Modigliani.

J’ai vu quelques unes de ses peintures,

Accrochées aux murs,

En allant y manger un steack au poivre délicieux.



J’y ai vu au Neuf des artistes

Qui venaient rendre visite à une actrice.

Et des fois le contraire.

J’ai participé à une séance photos

Avec mon petit frère,

Dans la cour, au  fond ;

On y photographiait Bernadette Laffont

Et dans ce même endroit

Je m’y suis fait un ami, Maurice.



 Dans cette rue, deux numéros

Me sont  à jamais gravés dans le cœur et le ciboulot.

Je vais y  retrouver mes racines.

Deux immeubles que je connais sur le bout des doigts

L’un au Dix Sept, l’autre au Neuf.

Mes Grands-parents étaient concierges au Neuf

Et s’occupaient volontiers du Dix-Sept,

Parce que mon Tonton était veuf.



Cette rue était comme un village tout en long.


Tout le monde se connaissait,

On discutait ferme dans les cafés,

Dont l’un est le Bistrot 7 -.
Ma Mémé et mon Pépé devant le petit jardinet de leur  loge





jeudi 1 août 2013

Le canal



Le Canal

Entre le hameau de mes vacances et le lit de la Loire,
Coule  un Canal. Peut-être n’est-il pas aussi beau
Que le Canal du midi, mais c’est le canal de mon enfance,
Le Canal du Berry.

Nous y passions des heures à attendre les péniches,
A les voir arriver de loin et passer le sas de l’écluse.
L’eau monte, l’eau descend, quand ce n’est pas dans l’autre sens.
Une péniche file d’un côté, une autre sortira de dessous le pont.
Nous les regardions s’éloigner.
.

Ses berges sont belles, bordées de quelques roseaux.
Je préférais  les péniches à moteur que de voir un  cheval
Tirer sur le chemin de halage cette longue et grosse barge,
Tant chargée, que la ligne d’eau du canal 
Flirtait avec le bord du bateau.
Cela me faisait mal au cœur.

Nous ne connaissions pas la peur et passions bien volontiers
D’un côté du quai à l’autre, en passant sur l’écluse ;
Nous regardions les chutes d’eau sortir des ventelles
Dans un bruit assourdissant.
Quelque fois l’éclusier  nous laissait gentiment
 Tourner la manivelle et nous en étions heureuses. 
.

On peut dire qu’à cet endroit, C’est le Canal de Maimbray,
Le canal du petit Hameau du « Château », de la Petite Rivière
Et du Chemin Creux.