et surtout d'insomnie.
*
*
En
matière de rimes et de vers bancales,
je
suis en sorte la petite reine ;
mais en matière de pédales,
mais en matière de pédales,
en
matière de vélo,
pour vous parler guidon,
j'en connais un rayon.
pour vous parler guidon,
j'en connais un rayon.
*
Je
pourrais vous faire
un
inventaire
de ma bicyclette :
de ma bicyclette :
roues
avant,
roue
arrière,
garde
boues pédalier et pédales,
poignées
de frein et sonnette,
mais
en en prenant la peine,
j'ai écrit ce matin assez tôt
un
poème de vélo.
*
Bien
assise sur ma selle
qui
n'est pas de cheval,
et
la tête dans le guidon,
j'appuie
sur les pédales
qui
entraîne la chaîne,
qui
entraîne la roue arrière,
qui
elle, entraîne celle de l'avant.
*
les
mains prêtes sur les poignées de frein
au
cas où il faudrait que je freine,
la
robe et les cheveux qui volent au vent,
je
roule à faible allure,
je
prends des grands bols d'air,
j'admire
la nature,
elle
m'offre un joli cadre,
cadre
de vélo bien évidemment,
cadre de bicyclette
of course.
cadre de bicyclette
of course.
*
Loin
de moi l'idée de faire la course,
La
vie est si belle
à
bicyclette ;
je prends mon temps
je prends mon temps
je suis Paulette
sauf qu' à mes côtés, pas de Montand.
Je
tiens bien mon guidon
dring !
Dring fait la sonnette,
Tut !
Tut ! fait le camion.
*
Et
c'est avec courage
et cœur,
et cœur,
mon
porte bagages
vide et son tendeur
vide et son tendeur
qui
ne tient rien,
que
je mets mon dérailleur
sous
pression,
car
le jour se meurt,
c'est l'heure du loup et chien.
*
c'est l'heure du loup et chien.
*
J'actionne
ma dynamo,
j'ai
de l'éclairage
à l'arrière et à l'avant,
à l'arrière et à l'avant,
dans
la nuit luira mon catadioptre ;
je
prends de la vitesse,
je
fonce comme une idiote,
j'arrive
enfin
au bout de mon chemin ;
au bout de mon chemin ;
si
j'avais su, je serais partie plus tôt
faire
mon tour de vélo.
*
Ouf ! mon vélo n'a pas crevé ;
adieu démonte pneus, sécotine et rustines !
J'ai mal aux fesses,
J'ai mal aux fesses,
j'ai un gros coup de pompe à vélo,
je suis essoufflée,
et c'est assez gonflant
je suis essoufflée,
et c'est assez gonflant
car et ce n'est pas pour autant
que cela me fait la taille fine.
*
02.2015
(^‿^)✿
RépondreSupprimerCoucou chère Claude !!!
Ce poème est superbe !
J'aime déjà venir te lire et en plus tu évoques le vélo ... moi qui adore faire du vélo !!!! ... là je suis ravie !
BRAVO Claude et merci de partager tes talents en écriture avec nous.
GROS BISOUS D'ASIE
Bonne continuation
P.S. Nous remercions au passage notre gentille amie Miss_Yves qui t'a inspirée !!!!! :o)
SUPER!
RépondreSupprimerElle est joliment décrite ta bicyclette. Ton poème me fait penser à cette chanson de Bourvil que j'aime bien. Tes vers, parfois bancales comme tu le dis toi-même (mais c'est ce qui fait leur charme ;-)), sont sans bévue. Pas comme Monet, qui s'est trompé de sens en reportant l'ombre de la queue de sa pie sur la neige. J'ai appris ça grâce à cette émission de France-inter.
RépondreSupprimerOui, la pie c'est rapport à ton poème sur l'hiver dans le billet précédent. Je me suis un peu mélangé les pédales en écrivant mes commentaires:-))
@ Tilia
RépondreSupprimerEffectivement l'ombre de la queue de la pie n'est pas du bon côté.
Le froid de l'hiver et particulièrement celui de février ne m'a pas complètement gelé les neurones? mais ce n'est pas pour autant que j'ai chaud.
Tous ces jeux sur les mots sont un vrai plaisir!
RépondreSupprimerTous ces jeux sur les mots sont un vrai plaisir!
RépondreSupprimer@ Miss Yves
RépondreSupprimerMerci !
Sur ma lancée j'ai écrit un poème d'avion. A lire le mois prochain.
car avant il y aura le feu et la couture.
Bonne lecture !
Wouah !! Bravo Claude !! chapeau pour ce poème fort réussi !! Sur le vélo, tu en connais un rayon et tu te mets en selle rapidement pour rouler au mieux. Les jeux de mots et trouvailles sur la bicyclette , c'est rythmé et fort bien pour le lire à haute voix (comme un chanson sans la mélodie ) . l'allusion à Yves Montant et à ce tube éternel m'a plu également.
RépondreSupprimerQue ta semaine roule, Claude !!
PS : J'ai ajouté une vidéo sur mon blog (la chanson tu la connais ) si çà te dit.
Wouah !! Bravo Claude !! chapeau pour ce poème fort réussi !! Sur le vélo, tu en connais un rayon et tu te mets en selle rapidement pour rouler au mieux. Les jeux de mots et trouvailles sur la bicyclette , c'est rythmé et fort bien pour le lire à haute voix (comme un chanson sans la mélodie ) . l'allusion à Yves Montant et à ce tube éternel m'a plu également.
RépondreSupprimerQue ta semaine roule, Claude !!
PS : J'ai ajouté une vidéo sur mon blog (la chanson tu la connais ) si çà te dit.
Original ton poème et intéressant à lire,bravo.
RépondreSupprimerOriginal ton poème et intéressant à lire,bravo.
RépondreSupprimerUne ode bien divertissante à encourager ceux ou celles qui ne l’ont pas encore fait de ressortir leur vélo si il était à l’abri pour l’hiver… quant aux rustines, j’espère que je n’aurais plus à m’en servir moi-même, la dernière fois cela a mis en l’air un de mes après-midis…
RépondreSupprimersuperbe ta balade en vélo...
RépondreSupprimerJosette il est un peu tard pour t'y mettre à la bicyclette !
,-)))
* Quand nous partions de bon matin ...*
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