Le
cou bien droit,
La
crête haute et fière,
Avec ses jolies plumes bien lissées
Et la cuisse bien en chair,
Et la cuisse bien en chair,
Il
traîne dans la basse cour
Son
beau panache arrière
Avec allure et prestance
Pour
y faire sa cour.
Avant même le lever du jour,
Avant même le lever du jour,
Rico
est toujours en avance
Pour
cocoricrier
Sa
prière
Au
jour.
Dans
la journée,
Il
surveille ses poulettes
Du
coin de l'oeil,
Qu'il
a intelligent,
Et
il les trousse de temps en temps,
Car
il faut bien remplacer
Les
volailles qui sont passées
De
la casserole ou du four
A
nos jolies assiettes,
Et
dont il ne fait pas le deuil.
Bien
planté sur ses ergots,
Il
bombe le torse
Devant
une poule de son harem,
Bat
des ailes pour faire le beau
En
vue de conclure.
Il
picore grains de blé,
De
maïs et ordures,
Et
entre casser la graine
Et
faire du mâle
son
devoir,
Pas à pas, il
trimbale
Sa
cosse,
Il
traîne sa flemme,
Du
lever du jour
Jusqu'au
bout du soir.
*
01,2015
[-ิ‿•ิ]❀
RépondreSupprimerCoucou chère Claude et MERCI pour ce très beau poème !!!
Tu as trouvé l'inspiration et c'est pour notre plus grand plaisir de lecteur !
Rico est un coq bien sympathique !!!!
J'adore ! ❤
Félicitations pour tes talents poétiques et je t'envoie de gros bisous d'Asie !!!
Merci Nancy , fidèle lectrice !
RépondreSupprimerGros bisous !
Cocorico !! Il est super ce texte !! Vraiment bien écrit , Claude ! Une fois, de plus , je me régale !! La description de ce coq à la fière allure au milieu de son cher poulailler .Il est vrai qu'avec de si jolies plumes bien lissées et la cuisse bien en chair , c'est un vrai héros de basse (et haute !) cour . J'ai songé à la chanson de Claude Nougaro "le coq et la pendule" .
RépondreSupprimerMerci Jerry !
SupprimerJe suis ravie que ça te plaise.
Excellent!
RépondreSupprimerTu as osé "trousser" avec talent et légèreté, quelques passages un peu légers, un peu osés!
Comment ça un peu osés ?
SupprimerMerci d'être passée.
Le genre de mec à fuir comme la peste, ton Ricocorse !
RépondreSupprimerExcellent portrait d'un pur macho.
merci de ton passage Tilia.
RépondreSupprimerTu dis ce que moi je n'ai pas osé écrire, j'ai remplacé corse par cosse.
Un de mes beaux-frères par alliance est corse ;-))
SupprimerEt alors, il est macho ?
RépondreSupprimerJ'aime ton texte, des Ricos il n'y en a pas que dans la basse- cour.
RépondreSupprimerTrès chouette ton poême,tu es géniale pour tourner çà,moi je n'y arriverais pas
RépondreSupprimerBISOUS
Tu as taillé ta plume pour écrire ta prose.
RépondreSupprimer...Cocorico ...
C'est tout de même du boulot d'honorer les poules, de chasser les prétendants. Il n'a pas toujours le temps de penser à se nourrir ensuite le coq Rico
RépondreSupprimerah ces fiers coqs !!!
RépondreSupprimerIl y a un poulailler à côté de mon atelier, à la campagne, mais pas de coq. Un harem sans mâle.
RépondreSupprimerTes textes sont vraiment bien écrit. Chapeau. Si tu publies, je serais ta première cliente. J'ai découvert la poésie très tard, mais quel délice.
Belle relecture... que du plaisir Claude
RépondreSupprimerBisous
Coucou ma chère Claude,
RépondreSupprimerJ'espère que hier, jour de la St Valentin, il aura été galant ce coq avec son harem !
De très jolis mots pour révéler la vie d'un coq...
Lorsque j'étais aux Philippines, les coqs, très nombreux, réservés pour les combats, chantaient jour et nuit. Les pauvres attachés à la pattes, ils n'ont pas la même chance que leurs confrères français, pas de petites poulettes à qui faire la cour !
Je te félicite pour ton talent, celui de l'écriture qui s'ajoute à tant d'autres...
Gros bisous bisous,
Martine
Bravo Claude pour ce très joli poème dans lequel tu l'as parfaitement décrit . Bisous
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