Le
chemin de la vie, un jour
m'a
menée vers une forêt
faite
de hautes haies
de
chaque côté d'une allée
qui
n'en finissait pas d'aller
en
avant, en arrière
et sur trente six côtés.
et sur trente six côtés.
Après
avoir fait quelques tours
en carré,
en carré,
dois-je
aller à gauche ? Dois-je aller à droite ?
Dois-je
aller de l'avant, si je le peux ?
Et aussi si je le peux,
dois-je revenir sur mes pas ?
dois-je revenir sur mes pas ?
Si
je tourne à gauche,
devrais-je
ensuite tourner à droite ?
Ou
le contraire ?
Si
je vais de l'avant,
devrais-je
ensuite tourner à gauche,
pour
ensuite tourner à droite ?
Et
si je reviens sur mes pas,
Devrais-je
tourner à droite
pour
ensuite tourner à gauche ?
Ou
l'inverse ?
Je
vais, je tourne, je retourne,
j'avance et je recule ;
j'avance et je recule ;
comment
vous voulez vous
que
je trouve l' arrivée ?
Y a-t-il au moins une sortie de secours
dans cet effroyable bidule ?
Y a-t-il au moins une sortie de secours
dans cet effroyable bidule ?
Je
tourne, je vire, j'avance,
je
tourne en rond et en carré
dans des croisements d'allées,
dans des croisements d'allées,
le
temps avance à la pendule
et
moi je piétine,
je fais du sur place ;
je fais du sur place ;
en
fait je n'avance pas,
Je
passe, je repasse,
je
suis déjà passée par là.
Dois-je
appeler à l'aide ?
Dois-je
crier «au secours » ?
Je
suis perdue dans cette maudite forêt.
Je
pensais entrer dans un paradis vert
et
je me retrouve dans un truc d'enfer.
J'entends
mes Parents m'appeler
et
me dire « il va bientôt faire nuit !»
Je
suis là, perdue et apeurée,
dans
mon petit manteau rouge et gris,
et
c'est au son de la voix de mon Papa
que
je réussi enfin
à
me sortir de ce mauvais pas.
J'avais,
dans ce truc de dingue, perdu
ma cousine
et ma soeur ;
et ma soeur ;
Le
jeu mystérieux du début était devenu
la frayeur de ma vie.
Quand
on est petite fille,
c'est
un endroit d'une folle grandeur.
Mais
bien heureusement pour moi,
pour ne pas ajouter à mon effroi,
pour ne pas ajouter à mon effroi,
je
n'y ai rencontré ni gros chien,
ni
Alice.
*
Janvier
2015
Histoire
non vécue.
(^‿^)✿
RépondreSupprimerCoucou chère Claude !
J'aime toujours venir lire ce que tu as écrit.
J'apprécie et je te félicite pour ta façon d'écrire.
MERCI pour cette jolie histoire dans le labyrinthe.
SUPERBE !
Bonne continuation et GROS BISOUS !!!
Coucou
RépondreSupprimerTu as su nous transporter dans ce labyrinthe !!
J'ai eu l'occasion de vivre ce genre de choses ..grosse frayeur ..
Bises
J'ai pour un long moment t'avoir crue dans ton lit une nuit de pleine lune!
RépondreSupprimerj'attendais ton poème Claude après avoir lu ton commentaire chez Miss_Yves
RépondreSupprimerTu te sors très bien de ce labyrinthe...c'est vrai que c'est un lieu qui effraye mais il est si symbolique de notre vie qu'on ne peut s'en échapper.
Bisous
@ Nancy
RépondreSupprimerMerci de ton passage, Nancy, la fidèle !
@ Claudine
Si je comprends bien je t'ai rappelé des souvenirs.
@ Thérèse
C'était cette nuit la pleine lune et j'ai tourné, viré dans mon lit comme dans un labyrinthe.
@ Josette
Je ne sais si tu penses comme moi
Je connais quelqu'un qui a trouvé l'entrée, il avance et il fait marche arrière, un coup il va à gauche, un coup il va à droite, il se confine dans son labyrinthe doré, et veut, contrairement à moi, ne pas vouloir en sortir.
Coucou Claude.
RépondreSupprimerJe me perd dans les méandres de tes ecrits !!!!
le "chat du Cheshire" n’était pas la non plus ?
Bises A + :o)
Ton écriture suit bien les méandres du labyrinthe
RépondreSupprimer"Histoire non vécue"...et pourtant, chacun s'y retrouve
@ Daniel
RépondreSupprimerTu as attrapé le tournis ?
@ Miss Yves
Moi, surtout !!!
joli! mais moi... j'ai rencontré un gros chien!
RépondreSupprimer@ ELFI
RépondreSupprimerLe chien il a retrouvé son chemin ?
Quelle histoire ! Histoire non vécue mais fort bien imaginée.
RépondreSupprimerElle me rappelle la seule fois de ma vie où j'ai perdu le nord en forêt. Nous errions, mon mari les enfants et moi, dans la forêt de Meudon en tentant d'y retrouver notre chemin. Après avoir bien tournicoté, nous avons fini par arriver à la lisière, mais nous étions très loin de l'endroit où nous avions garé la voiture.
Autre vécu correspondant à ton histoire, quand j'étais gamine je me suis attardée dans un champ de narcisses alors que mes parents avait continué leur promenade dans le parc et c'est avec beaucoup de retard et après bien des détours que j'ai fini par les rejoindre et que je me suis pris un savon mémorable, vu que ma mère était aux 400 coups !
@ Tilia
RépondreSupprimerBen dis donc !
Moi, je ne me rappelle pas m'être perde ni dans la forêt de Fontainebleau où nous allions crapahuter sur les rochers, ni dans un grand magasin de la Capitale, ni même au jardin du Luxembourg. Il faudrait que je demande à ma Mère.
Merci pour ton passage.
PS Miss Yves m'a débloqué les neurones, je viens d'écrire sur janvier. A lire un peu plus tard.
Juste à te lire je me sent oppressée, une aventure que je ne voudrais pas vivre.
RépondreSupprimerJe ne me suis jamais perdue quand j'étais petite,heureusement car j'aurais paniqué à mort,ton récit est tellement vrai que j'ai été étonnée de voir qu'il était inventé,Bravo pour ton imagination!*!*!*
RépondreSupprimerBonjour Claude, tout mes vœux de bonheur pour 2015 . Un maximum de joie et de rire !! Oui, du rire c'est capital !! Voilà un texte ciselé qui nous en apprend encore davantage sur toi . Au fond de ce labyrinthe, toi seul connait le chemin qui mène au bonheur , prends le !!!
RépondreSupprimer✿•*¨`*•.¸.•´*¨`*•✿
RépondreSupprimerUn bisou sur ton blog d'écriture que j'aime beaucoup ✿
Douces pensées amicales pour toi Claude.
Bonjour Claude, que cette Année 2015 se poursuive mieux qu'elle n'a débuté !! Espoir , Espoir !!
RépondreSupprimer[-ิ‿•ิ]❀
RépondreSupprimerUn petit bonjour amical ici en ce lundi.
Bonne continuation Gentille Claude !!!! BISOUS !