Par un humide et blafard matin,
le ciel pleure toutes les larmes de ses nuages,
Mon Dieu ! Que d'eau ! Que d'eau !
Les bêtes à cornes sont à la fête ;
il me mouille en allant à la boîte à courrier
sans mon appareil à clichés
à la main.
Un ciel d'eau me tombe sur la tête.
Je reviendrai munie de ma boîte à images
un pinceau au bout des doigts,
trempé dans l'eau du bassin,
du bassin aux poissons,
et par ce vilain temps,
tel un fou mirage,
je peins le violet des mes iris,
les mêmes qu'un certain Vincent.
Puis avec les couleurs du temps,
je fais le vert des feuilles,
je mets quelques touches de marron,
puis le rouge de trois tulipes,
je pointe mon pinceau
tel le faisait de son épée Fanfan,
je pose quelques gouttes d'eau,
je ferme un oeil,
puis je termine ma toile
par le rouge d'un érable nippon.
Ma peinture à l'eau est finie,
et bien que mouillées soient mes nippes,
Je peaufine ma toile,
j'y mets la touche finale
en l'encadrant d'un voile.
le ciel pleure toutes les larmes de ses nuages,
Mon Dieu ! Que d'eau ! Que d'eau !
Les bêtes à cornes sont à la fête ;
il me mouille en allant à la boîte à courrier
sans mon appareil à clichés
à la main.
Un ciel d'eau me tombe sur la tête.
Je reviendrai munie de ma boîte à images
un pinceau au bout des doigts,
trempé dans l'eau du bassin,
du bassin aux poissons,
et par ce vilain temps,
tel un fou mirage,
je peins le violet des mes iris,
les mêmes qu'un certain Vincent.
Puis avec les couleurs du temps,
je fais le vert des feuilles,
je mets quelques touches de marron,
puis le rouge de trois tulipes,
je pointe mon pinceau
tel le faisait de son épée Fanfan,
je pose quelques gouttes d'eau,
je ferme un oeil,
puis je termine ma toile
par le rouge d'un érable nippon.
Ma peinture à l'eau est finie,
et bien que mouillées soient mes nippes,
Je peaufine ma toile,
j'y mets la touche finale
en l'encadrant d'un voile.
Je fus, ce matin-là
un peintre imaginaire,
un peu fou, un peu benêt,
Et bien que mon nom soit Claude,
Je suis loin d'être un Monet
Photo et texte Copyright
un peintre imaginaire,
un peu fou, un peu benêt,
Et bien que mon nom soit Claude,
Je suis loin d'être un Monet
Photo et texte Copyright
très joli !Par cette grisaille on a vraiment besoin de peintures imaginaires et de tableaux colorés...et de jolis mots montés sur colliers de phrases poétiques !
RépondreSupprimerK....
En tout cas tes iris ainsi encadrés
RépondreSupprimersont aussi beaux que ceux de Monet :)
Par un humide matin
RépondreSupprimerLe ciel pleure de chagrin
Peinture de mon cœur
Réveil ma candeur
Bisous A + :))
Je me suis mal exprimée, je voulais dire "aussi beaux que ceux du jardin de Monet" !
RépondreSupprimerLes iris peints, bien sûr que c'est Van Gogh :)
Ton goût prononcé pour la nature et la photographie ne doivent pas nous faire oublier ta capacité à exprimer et à partager ton goût pour les mots.
RépondreSupprimerBises
Merci Moun !
RépondreSupprimertu sais si bien mettre en poésie tes photos Claude ...est-ce le prénom commun qui le veut !
RépondreSupprimerbisous
Tu as un don et un ton très personnels pour célébrer les beautés de la nature, en mots et en photos!
RépondreSupprimerSont-ce des iris de l'année ?
j'aime beaucoup le flou de l'encadrement qui accentue le contraste entre le premier plan et les lointains.
@ Miss Yves
RépondreSupprimerMerci des compliments.
Ce sont mes iris de l'année dernière. J'espère qu'ils seront plus fournis cette année.
Une petite histoire, un petit souvenir.
RépondreSupprimerUn jour, il y a, il y a... j'exposais mes colliers dans le grand hall du chuv ( centre hospitalier universitaire vaudois ). Un dame se pointe. * vos colliers m'inspirent*, me dit-elle. J'ai envie de faire des poêmes là-dessus. Taratata. Je me dit une nana qui se prend pour Baudelaire ou paul Eluard. Nous nous sommes rencontées dans un bistrot, et là, je tombais. des poêmes ruréaliste d'une très belle facture. L'imagination au pouvoir ! Depuis, elle est devenue une bonne cliente de mes colliers.
A l'expo suivante qui s'est passée pour la première fois pour moi. à ce fameux château de Vullierens, jardin d'iris connu loin à la ronde. J'ai photographié toutes les couleurs d'iris. les ai associés aux couleurs des colliers et, la cerise sur le gâteau, les poèmes magnifiques.
Si tu veux voir ces fameux iris du jardin du château, s'il te plais, remontes le blog jusqu'au mois de mai-juin de l'année passée. Ca vaut le coup. A cette époque tu ne venais pas sur mon blog.Des iris avec des gouttes d'eau, comme des perles de passage. Perles que je n'arrive pas à attraper pour les joindre aux pierres. les perles de rêves restent des rêves.
Merci!
RépondreSupprimerIl me semblait bien que c'était un érable, mais j'avais oublié qu'il était japonais (et non canadien ) Il est plus fin que l'érable commun
Un bien joli poème qui transfigure complètement cette journée humide. Vive la peinture à l'eau !
RépondreSupprimerLes mots peuvent composer de jolis tableaux, eux-aussi.
RépondreSupprimerMerci Claude.
Bises et bonne journée :)
Que c'est beau !
RépondreSupprimerMERCI Gentille Claude pour ce superbe partage.
BISOUS BISOUS BISOUS
Bravo Claude !
RépondreSupprimerTu as tous les talents !!!
Des iris bien encadres de mots et d'amour.
RépondreSupprimerC'est très beau Claude !!!! Vraiment très beau !!! Tu as du talent pour exprimer ce que tu ressens. Je suis admirative. GROS BISOUS belle poétesse !!!
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