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Ce blog m'appartient. Les textes qui sont les miens aussi.
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mercredi 13 avril 2022

les feuilles 2

Vous pensez bien que nous étions contents de la disparition de ces peupliers, il y a vingt ans.

L'histoire va continuer puisqu'il n'y a pas eu  dessouchage et que les peupliers ont repoussés par bouillée sur chaque souche, mais cela ne nous a pas gênés pendant un certain temps.

Puis le bûcheron est venu faire du ménage. Un élagage savant en laissant par souche entre 4 à 5 troncs, ce qui a multiplié largement le nombres des arbres, malgré l'abattage de la ligne la plus près de chez nous. Les années passent et les peupliers repoussent, ils deviennent hauts et les ennuis recommencent.

Je passerai sur le feu du diable que le bûcheron a fait dans la peupleraie pour brûler ce qu'il avait élagué. Ah puis si je vais le dire ! Les flammes montaient à plus de 10m et le vent poussaient des braises jusqu'à notre toiture, nous avons du appeler les pompiers qui ont mis une heure et demi pour éteindre le feu.

Je crois que c'est en 2019 que nous faisons appel à un médiateur que nous rencontrons à sa permanence dans la mairie d'un petit bled pas loin de chez nous. Bien évidemment on lui expose nos doléances, dossier et nouvelles photos à l'appui.

Sa première réaction fut de nous dire que les peupliers ne valaient rien au point de vu marchand. Je lui précise que nous serons absents de tel jour à tel jour (nous allions faire une croisière sur l'Erdre, cadeau des enfants). Hé bien ce monsieur est venu ou pas, on n'en sait trop rien, toujours est-il qu'il fait sa "p'tite affaire" avec la voisine, sans que nous soyons convoqués, car en général, une médiation se fait à TROIS. 

Résultats des courses, la voisine a eu l'obligation d'abattre les 4 peupliers qui étaient  très  près du potager avec celle aussi de les dessoucher. 

Le temps passe et les souches repoussent. Je contacte le médiateur en lui envoyant un mail avec une photo,   point de réponse et les souches sont toujours là l'année suivante et celle encore après. Je me posais la question de savoir si je n'allais contacter un autre médiateur.

Bien que le premier nous ait dit que les peupliers ne mesuraient que 15 mètres, il se fichait le doigt dans l'oeil, car à raison de 30 cm de pousse par an, après 3 ans, ils n'auraient mesuré que 16 mètres alors qu'il y a quelques jours avant le récent abattage, ils en faisaient à nouveau 30  de haut.

On ne peut pas forcément être bon en arbres quand on a été expert en assurances mais pas dans le même domaine.

Quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons vu arriver une abatteuse d'arbres samedi de l'autre semaine et voir la peupleraie disparaître, sans que pour cette fois là, nous y soyons pour quelque chose.




 A la prise de ces photos, le temps ne se prêtait pas trop à voir le soleil dans un beau ciel bleu, mais ça va venir.

The End !

***

Ou peut-être pas !

*

 

jeudi 7 avril 2022

les feuilles - § 1

Quelques années après la construction de la maison, le voisin, exploitant de je ne sais plus quelle plantation en Thaïlande, a eu la charmante  idée de remplacer le verger qui jouxtait notre modeste propriété et une partie du champ qui est derrière chez nous, par une peupleraie. Ce devait être dans la seconde moitié des années 1980 -.

On ne peut pas dire que le jeune plant était de bonne qualité pour faire de beaux arbres, éventuellement destinés à la fabrication de panneaux. Les tiges étant tordues, les arbres ont poussé tordus, ce qu'ils otait toute valeur marchande.

Il est arrivé un moment, si j'ai bonne mémoire, avant les années 2000 où les peupliers qui ont poussé d'environ 30cm par année, sont devenus gênants, et ce pour plusieurs raisons. En cas de vent, cela fait un bruit infernal à presque ne plus pouvoir rester dehors, aux beaux jours, nous étions privés de soleil dès 17/18 heures de l'après midi, mais le pompon, c'était les feuilles, en cas de grands vents, pire en cas de tempête et à l'automne.

La peupleraie avait  changé de propriétaire, des parisiens qui étaient encore en activité dans la Capitale. Vous avez ceux qui venant habiter à la campagne ne supportent ni les cloches de l'Eglise du village, ni le chant des coq et encore moins le meuglement des vaches, et ceux qui se foutent totalement d'apporter des nuisances à leurs voisins.

Nous passions nos week-ends à ramasser des tas de feuilles qui recouvraient tout, qui passaient par dessus la maison, qui tombaient dans les gouttières et qui bouchaient les collecteurs d'eau de pluie. Cette corvée, revenant sans cesse, nous pensions   vendre la maison. Outre l'occupation de celle-ci, notre terrain fait 2000 m2

Nous finissons par avoir un entretien avec les nouveaux propriétaires : Madame : "Mais ce ne sont que des feuilles !", moi : "Oui, mais  ce sont les vôtres !" Comme rien ne bougeait, j'ai fait une pétition avec les signatures du voisin d'à côté, qui, quand les feuilles passaient par dessus la maison, en avait aussi chez lui, et des deux voisins d'en face qui étaient dans le même cas quand le vent venait du sud-ouest, sans doute en moins important, mais fallait bien marquer le coup. J'ai adressé  cette pétition avec un courrier aux voisins, qui ont  donné suite en faisant abattre la ligne qui se trouvait la plus près de chez nous.

Le temps passe et les problèmes demeurent, alors, nous avons saisi les services d'un conciliateur du Tribunal de Saint Calais, que nous devions rencontrer à la mairie de la ville, avec le dossier que j'avais constitué de photos, d'un courrier à EDF parce qu'il y a une ligne à haute tension qui passe entre la peupleraie et nous. Nous recevons un appel téléphonique de la mairie nous disant que le rendez-vous était reporté d'une quinzaine de jours car le conciliateur avait des soucis de santé. Un nouveau rendez-vous est fixé au 23 Février de l'année, si j'ai bonne mémoire, 2002 -.

Et là, allez donc savoir pourquoi, le 19 au matin, nous entendons le bruit d'une tronçonneuse. Nous nous précipitons à l'étage et voyons des bûcheron à la manoeuvre. Environ 80 peupliers ont été abattus dans la seule partie qui jouxte une partie de chez nous, d'autres étant laissés derrière le potager, dans la ligne de mire de notre serre, mais c'était déjà ça. D'après le bûcheron les arbres mesuraient 30 mètres de haut.

Malheureusement ce n'est pas la fin de l'histoire, affaire donc à suivre....








Une année, afin de pouvoir sortir ma voiture du garage, il m'avait fallut déblayer au balai un véritable congère de feuilles.
 

Tout cela en une seule fois, et comme je l'ai dit hier, nous avions connu pire avant l'abattage de 2002, ces photos datent de bien après. C'est assez démoralisant, surtout quand vous aimez que soit  clean chez vous.

***

 

samedi 2 avril 2022

Histoire vraie

 

C’était, il y a bien longtemps, lorsqu’ avec mes Parents, ma sœur et mon petit frère, nous allions en vacances dans notre vielle masure, là-bas dans le Berry, masure que nous appelions « Le Château ».

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Une année, nos voisins de Paris, un couple d’ Alsaciens à l’accent bien de là-bas, était venu passer quelques jours avec nous. Lors de leur séjour, il prend à Joseph une rage de dents. Il lui faut absolument aller chez le dentiste, le plus proche étant à Gien, à une vingtaine de kilomètres, mais Marthe et Joseph sont venus en train, et nous aussi. Joseph se fait donc conduire en taxi à la gare de Bonny sur Loire, et là, les choses se compliquent.

Joseph a à faire à un employé borné à qui il demande un aller/retour pour Gien, mais en Alsacien ça donne « Chien ».

L’employé : « Vous voulez un billet pour un chien ? » D’un air étonné.

Joseph : «Non, un aller/retour pour Gien (Chien) ! »

L’employé : «  C’est bien ce que je vous dis, un billet pour un chien ».

Et Joseph réitère : « Non pour Gien ! »

L’échange dure un moment et le gars de la SNCF finit par donner à Joseph un billet et il prend son train juste au dernier moment, train qui devait être à cette époque, peut être une Micheline, d’après mes souvenirs lointains. Le contrôleur passe et demande à Joseph son billet, et là il remarque que le Borné de la gare de Bonny lui a donné un billet simple, en plus, et pour un wouaf wouaf, non accompagné bien sûr.

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Le contrôleur n’en s’offusquera pas plus que ça, car il connaît le phénomène de réputation.

D’ailleurs, mon Parrain, qui une année était venu également nous rejoindre a eu un problème avec le même employé, peut-être encore plus buté qu'avec Joseph, car il  a failli se faire étriper dans son guichet.

Pourquoi vous racontai-je cela ? Cela fait suite aux déboires que l’on peut rencontrer auprès de certaines personnes qui ne comprennent rien, ou ne veulent pas comprendre, et peut-être même parce qu’elles sont incompétentes. C’est un clin d’oeil à une amie virtuelle de longue date qui vient de rencontrer des problèmes ; je lui disais que des fois il faut savoir se retenir et il m’est venu à l’esprit de vous narrer cette histoire.

 

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