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Ce blog m'appartient. Les textes qui sont les miens aussi.
La plupart des illustrations sont prises sur le net.
Certaines photos seront les miennes.
Ne pas copier SVP.

mercredi 30 juillet 2014

Les Bouleaux



Un banc blanc,
Devenu un peu vert mousse,
Sous trois bouleaux,
Plus trois autres bouleaux
Sans rien en dessous,
Sauf une maisonnette à oiseaux
suspendue à une branche,
Font six bouleaux au fond du jardin
Curieusement près de la route,
Et au pied desquels pousse de la mousse.

Sous leur feuillage dense et bien vert
Qui pleure tel un saule,
Six troncs élancés
Aux craquelures blanches,
Aux yeux noirs
qui semblent vous regarder,
Aux trous, aux bosses,
Et aux dessins bizarres.

Sans même attendre l'automne,
Ils déversent leurs feuilles
Sur le tapis vert de la pelouse,
Ce qui d'ailleurs m'étonne.
Certaines sont déjà jaunes en plein mois de juillet,
D'autres sont encore vertes et pourtant au sol.
Déjà, ils s'effeuillent,
Elles sont tôt en déroute.

Au temps du temps des couleurs flamboyantes,
La pelouse devient une jolie moquette
De feuilles jaunes et marrons,
Sous laquelle poussent quelques champignons,
Dont parfois je fais la cueillette,
Seulement des bolets,
Laissant les paxilles s'enrouler
Et ceux rouges à pois blancs aux mouches.

Lorsque sous le pied, elles deviennent craquantes,
Les feuilles d'automne
Sont ramassées
Au râteau
Et à la pelle,
Emportées dans une brouette de maçon,
Pas très belle.
Elles iront fumer la terre du potager.
En ce moment, elles sont aspirées
Par le tondeur à gazon.

Un des six bouleaux
Accueille chaque année
Un couple de pigeons,
Walter et Yvonne,
Qui après avoir batifolé dans les branches,
Donnent naissance
A un ou deux bébés pigeonneaux.

***

Je ne me suis pas trop cassé le ciboulot
Pour écrire sur ces arbres,
Car je ne possède pas les armes
Pour écrire plus finement,
Plus poétiquement ;
Que voulez vous,
je n'ai point du poète l'aisance
Pour que mes vers et mes rimes fassent mouche.

Juillet 2014

jeudi 10 juillet 2014

Le Grand Vide


Je suis devant mon écran blanc,
La main droite sur ma souris
Et les doigts de la gauche sur les touches,
Et je me demande comment
Noircir cet espace qui attend un écrit,
En prose ou en vers.
Depuis déjà un certain temps,
L'inspiration est en jachère,
Aucune idée ne me vient à l' esprit,
Le blanc de mon écran 
N'attire qu'une mouche.

Je n'ai jamais bien eu l'esprit
Fertile en poésie,
Aucun thème en ce moment
ne me passe par la tête ;
C'est le grand vide, c'est le grand blanc.
A défaut de rimes et de vers,
Je pourrais écrire une belle prose,
Une histoire policière,
Une histoire un peu bête,
Une histoire triste, une histoire comique,
Une histoire d'amour
A l'eau de rose, 
Mais  le blanc de mon écran
 N'attire qu'un moustique.

Je suis là devant mon écran blanc,
La tête vide, la tête en friche ;
J'ai laissé de côté ma souris,
Mes doigts ne sont plus sur les touches,
Je n'ai même pas pris de notes sur une fiche.
Il se pourrait que pour coucher
A nouveau sur mon clavier
Des écrits en vers ou en prose,
Mon cerveau ait besoin d'un bon labour,
Pour que me revienne à l'idée
L'envie de taper sur mes touches
Des mots de vie, des mots d'amour,
Pour que le blanc de mon écran
N'attire plus ni moustique, ni mouche.

Juillet 2014