Un
banc blanc,
Devenu
un peu vert mousse,
Sous
trois bouleaux,
Plus
trois autres bouleaux
Sans
rien en dessous,
Sauf
une maisonnette à oiseaux
suspendue
à une branche,
Font
six bouleaux au fond du jardin
Curieusement
près de la route,
Et
au pied desquels pousse de la mousse.
Sous
leur feuillage dense et bien vert
Qui
pleure tel un saule,
Six
troncs élancés
Aux
craquelures blanches,
Aux
yeux noirs
qui
semblent vous regarder,
Aux
trous, aux bosses,
Et
aux dessins bizarres.
Sans
même attendre l'automne,
Ils
déversent leurs feuilles
Sur
le tapis vert de la pelouse,
Ce
qui d'ailleurs m'étonne.
Certaines
sont déjà jaunes en plein mois de juillet,
D'autres
sont encore vertes et pourtant au sol.
Déjà,
ils s'effeuillent,
Elles
sont tôt en déroute.
Au
temps du temps des couleurs flamboyantes,
La
pelouse devient une jolie moquette
De
feuilles jaunes et marrons,
Sous
laquelle poussent quelques champignons,
Dont
parfois je fais la cueillette,
Seulement
des bolets,
Laissant
les paxilles s'enrouler
Et
ceux rouges à pois blancs aux mouches.
Lorsque
sous le pied, elles deviennent craquantes,
Les
feuilles d'automne
Sont
ramassées
Au râteau
Et à la pelle,
Et à la pelle,
Emportées
dans une brouette de maçon,
Pas
très belle.
Elles
iront fumer la terre du potager.
En ce moment, elles sont aspirées
Par le tondeur à gazon.
En ce moment, elles sont aspirées
Par le tondeur à gazon.
Un
des six bouleaux
Accueille
chaque année
Un
couple de pigeons,
Walter
et Yvonne,
Qui
après avoir batifolé dans les branches,
Donnent
naissance
A
un ou deux bébés pigeonneaux.
***
Je
ne me suis pas trop cassé le ciboulot
Pour
écrire sur ces arbres,
Car
je ne possède pas les armes
Pour
écrire plus finement,
Plus
poétiquement ;
Que
voulez vous,
je
n'ai point du poète l'aisance
Pour
que mes vers et mes rimes fassent mouche.
Juillet
2014