à
l'Ecole Pigier,
en
vue de devenir secrétaire,
mon
cousin dont j' habitais la maison
de
sa mère,
me
proposa, par un beau jour,
de
nous envoyer tous les deux en l'air
dans
un petit avion,
du
genre de ceux que quand vous êtes dedans
vous
avez l'impression
d'être
dehors ;
un
coucou pour faire comme l'oiseau,
pour
se rapprocher des nuages et du soleil.
*
Sans
doute pour oublier
ses
déboires conjugaux,
et
pour détresser de son métier
de
docteur chirurgien
de
la gorge, du nez
et
des oreilles,
il
avait appris à piloter ces engins.
Mon
cousin avait un petit côté enfant,
aventurier,
et
un peu chercheur d'or,
pour
trouver
tout
ce qu'il lui manquait pour être bien.
*
Comme
je n'avais cours que le matin,
c'est
donc au cours d'un tantôt
qu'il
me conduisait comme une petite reine
dans
sa belle auto,
au
nom d'un félin de la Brousse,
une
bien jolie voiture,
à
un aérodrome de cambrousse
non
loin d'une base militaire aérienne,
où
un jour, après un vol, nous étions allés,
et
où, à côté de pilotes américains,
au
bar de la base,
Nous
avions bu un pot.
*
Au
premier vol, tout se passa bien,
sauf
que de tout là-haut
en
bas dans la nature,
je
vis trois cimetières,
sans
pour autant avoir la frousse,
mais
qui me firent penser à l'histoire
du
rigolo Fernand Raynaud.
*
Nous
survolâmes un beau château
dont
la moitié se mire dans le miroir
de
l'eau claire
de
la rivière le Cher.
Nous
avons eu d' un ciel bleu,
ensoleillé et clair,
ensoleillé et clair,
un
très beau tableau,
une
vue magnifique ;
j'en étais heureuse.
j'en étais heureuse.
*
Puis,
un autre jour
élancés
sur la piste herbeuse,
dans
le bruit d'enfer
que
faisait le moteur dans la carlingue
et
surtout dans le cockpit,
je
fis répéter trois fois mon cousin
qui
en fait me disait :
« Tu
ne trouves pas qu'il fait un drôle de bruit ? »
Je me suis dit : "non d'une pipe !"
Je me suis dit : "non d'une pipe !"
Comme
il me vit
inquiète
et peureuse :
et peureuse :
«
Tu veux qu'on fasse demi tour ? »
Je
fis oui de la tête,
car
je voulais bien revoir Tours,
et
surtout revoir
Paris.
*
Nous
retournâmes bien vite
au
point de départ,
et
là, le mécano,
la
tête sous le capot
de
ce foutu zingue,
pour
vérifier à coups d'outils
la
mécanique
du
moteur,
nous
lança :
«
Ben ! Heureusement que vous n'être pas partis
avec
ça ! »
Ni
une ni deux, nous prenons un autre appareil,
sans
pour autant être en panique,
nous
prîmes un nouveau départ
et
sommes remontés vers le soleil
Une
fois revenus sur terre,
mon
cousin me laissa en plan ;
je
le vis avec effroi
bien
qu'il serait avec un moniteur,
se
sangler un parachute sur son costume,
pour
aller jouer tout là-haut
les
bêtes à plumes.
Je
le regardai en l'air
faire
l'andouille dans un biplan :
Piqués,
loupinges, virages,
tel
un aigle cherchant sa proie ;
il
fut l'instant de quelques tours
un heureux doux dingue,
un heureux doux dingue,
un
as des as à la JiPé Belmondo.
§
02,2015
RépondreSupprimerº° º°。♡♡彡 Hello chère Claude !
MERCI de partager ces souvenirs avec nous
... c'est comme si qu'avec vous nous nous étions rapprochés
(comme tu dis) des nuages et du ciel, à travers tes mots ! EXTRA !
Encore merci pour ce beau partage.
Gros bisous d'Asie ✿✿º°。
Bonjour Claude, A nouveau, je suis charmé par ce texte virevoltant et fort bien écrit ; Un récit de vol en rimes tout en apesanteur . Ton cousin avec son petit côté enfant,
RépondreSupprimer, casse coup ,aventurier,et un peu chercheur d'or,t'a fait un jour une belle frayeur mais heureusement tout s'est bien passé !
Un délice avec hélice , ce poème à lire dans les nuages ou ...sur la terre ferme.
Bonjour Claude, A nouveau, je suis charmé par ce texte virevoltant et fort bien écrit ; Un récit de vol en rimes tout en apesanteur . Ton cousin avec son petit côté enfant,
RépondreSupprimer, casse coup ,aventurier,et un peu chercheur d'or,t'a fait un jour une belle frayeur mais heureusement tout s'est bien passé !
Un délice avec hélice , ce poème à lire dans les nuages ou ...sur la terre ferme.
Un vrai Fou Volant ton cousin ! Claude. Il a dû en séduire des dames ;-)
RépondreSupprimerN'empêche, tu as eu du nez de lui dire de faire demi-tour !
Un vrai plaisir à te lire ! si vivement et joliment raconté, l'envie de connaitre la fin de ce périple dans les nuages et heureusement sans incident !
RépondreSupprimerTu dresses un joli portrait de ton cousin, j'ai beaucoup aimé!
Merci de ce partage.
Bises Cath.
C'est une expérience que je connais bien mon mari et mes deux fils étant pilotes de Cessna.Tu m'as rappeler des souvenirs.
RépondreSupprimerAlors tu fus bien cavalière d'embarquer dans ce petit avion! Mais ça devait quand-même être fort agréable!
RépondreSupprimerLe tout est de s'envoyer en l'air de temps en temps...
RépondreSupprimerCoucou Cousine heu! non,Claude...
RépondreSupprimer-
Ma cousine
Qu'un rien turlupine
Aguichais son voisin
Pour des petits rien
-
Bisous A + :o)
Toujours important d'écouter son intuition !!!
RépondreSupprimerJoli périple ....sourires !!!
RépondreSupprimerBises Claude