Un
banc blanc,
Devenu
un peu vert mousse,
Sous
trois bouleaux,
Plus
trois autres bouleaux
Sans
rien en dessous,
Sauf
une maisonnette à oiseaux
suspendue
à une branche,
Font
six bouleaux au fond du jardin
Curieusement
près de la route,
Et
au pied desquels pousse de la mousse.
Sous
leur feuillage dense et bien vert
Qui
pleure tel un saule,
Six
troncs élancés
Aux
craquelures blanches,
Aux
yeux noirs
qui
semblent vous regarder,
Aux
trous, aux bosses,
Et
aux dessins bizarres.
Sans
même attendre l'automne,
Ils
déversent leurs feuilles
Sur
le tapis vert de la pelouse,
Ce
qui d'ailleurs m'étonne.
Certaines
sont déjà jaunes en plein mois de juillet,
D'autres
sont encore vertes et pourtant au sol.
Déjà,
ils s'effeuillent,
Elles
sont tôt en déroute.
Au
temps du temps des couleurs flamboyantes,
La
pelouse devient une jolie moquette
De
feuilles jaunes et marrons,
Sous
laquelle poussent quelques champignons,
Dont
parfois je fais la cueillette,
Seulement
des bolets,
Laissant
les paxilles s'enrouler
Et
ceux rouges à pois blancs aux mouches.
Lorsque
sous le pied, elles deviennent craquantes,
Les
feuilles d'automne
Sont
ramassées
Au râteau
Et à la pelle,
Et à la pelle,
Emportées
dans une brouette de maçon,
Pas
très belle.
Elles
iront fumer la terre du potager.
En ce moment, elles sont aspirées
Par le tondeur à gazon.
En ce moment, elles sont aspirées
Par le tondeur à gazon.
Un
des six bouleaux
Accueille
chaque année
Un
couple de pigeons,
Walter
et Yvonne,
Qui
après avoir batifolé dans les branches,
Donnent
naissance
A
un ou deux bébés pigeonneaux.
***
Je
ne me suis pas trop cassé le ciboulot
Pour
écrire sur ces arbres,
Car
je ne possède pas les armes
Pour
écrire plus finement,
Plus
poétiquement ;
Que
voulez vous,
je
n'ai point du poète l'aisance
Pour
que mes vers et mes rimes fassent mouche.
Juillet
2014
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCoucou Claude.
RépondreSupprimerJ'ai cru entendre...
Non, je dois lire!
Notre berrichonne
Il n'y a pas dire
Chantonne
Bisous A + :))
✿ ✿ Merci chère Claude pour ce poème !
RépondreSupprimerQuel plaisir de lire tes mots ! C'est très beau !
Ces bouleaux voient donc les amours de Walter et Yvonne ! ça leur fait un beau spectacle, en plus du passage de la tondeuse, des bolets, et de la naissance des pigeonneaux ! Ils ne s'ennuient pas ces bouleaux dans ton beau jardin !!!
GROSSES BISES D'ASIE jusqu'à toi belle poétesse !!!! 。♡♡彡
☆ ★ ☆
une pause avant le lever de mes troupes...pour écouter tes arbres raconter leur vie, le chant de tes oiseaux et le plaisir de lire tes poèmes
RépondreSupprimerpeu importe les rimes c'est le rythme qui me séduit
bravo Claude
bonne journée et bises
Merci pour l'agréable promenade sous les bouleaux...
RépondreSupprimerBouleaux, râteau, pigeonneaux
RépondreSupprimerpas de souci, Claude, ça rime ;-)
Effectivement, les paxilles enroulées c'est toxique !
Bises et belle journée ensoleillée
Rimes, rythme, mots et sentiments , qui poétisent le quotidien!
RépondreSupprimerBoonjour Claude, Mais quel beau poème ! c'est bucolique, langoureux, bougrement bien observé et l'on peut t'y découvrir un peu comme à l'intérieur de l'écorce d'un arbre, fu-ce un Bouleau ... j'adore ce passage "Au temps du temps des couleurs flamboyantes,
RépondreSupprimerLa pelouse devient une jolie moquette
De feuilles jaunes et marrons," Charmant !
J'aime ton lieu aux six bouleaux et ton poème qui sait dire simplement et justesse ta vie avec eux !
RépondreSupprimer✿✿º°。 Coucou Ma Belle !
RépondreSupprimerC'est avec plaisir que je viens me promener sous vos bouleaux ! Tes mots me guident et j'adore ton joli poème !
GROS BISOUS d'Asie jusqu'à toi et bonne fin de semaine ≧^◡^≦
Bonjour Claude, je reviens avec joie sous les bouleaux en ésperant que tu as passé un bel ete meme si la météo ne fut pas à la hauteur. à bientot !
RépondreSupprimer☼ ☀ ☼ ☀
RépondreSupprimerUn petit coucou sur ton blog de poésie que j'aime tant !
GROS BISOUS d'ASIE
Bonne journée chère Claude !
☼ ☀ ☼