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Nous
sommes en 1923, dans un village du Berry, non loin de Gien.
Blanche a 25 ans et a une petite fille de cinq ans.
Son Mari, Julien est mort dans les tous derniers mois de la Grande Guerre, dans la Marne.
Il avait eu sa dernière permission quelques mois auparavant. Il était menuisier
de son métier et Blanche travaillait
comme repasseuse dans une blanchisserie.
Sa patronne étant tombée gravement malade, la blanchisserie ferma boutique.
Julien n’aura pas eu le bonheur de connaître son enfant.
Pour
subvenir à ses besoins et ceux de sa petite Clémentine, Blanche dut chercher un
autre travail. Elle trouva une place de domestique dans le petit château des Tilleuls,
éloigné de plusieurs kilomètres de la ville. Les propriétaire et habitants du
château forment un couple très mal assorti, sans enfant. Il emploie également
une cuisinière et un jardinier.
Tout
ce petit monde est logé dans une des dépendances du château, Chacun à sa propre
chambre mais utilise une salle d’eau commune.
Madame
de…, ne fait rien de ses journées, sauf à faire des remontrances à son époux, et tout particulièrement au
jardinier, quelle ne supporte pas davantage que Monsieur. Le château étant
éloigné de quelques kilomètres du village ou Blanche habite dans une modeste
demeure, elle s’y rendit à bicyclette.
Blanche
a droit à un jour de congé par mois. Elle se rend au village très tôt le matin
pour revenir tard dans la soirée, ce afin de profiter au maximum de son enfant,
qu’elle arrache avec amour et tendresse à sa Nounou, le temps de cette journée bonheur.
Des
mois passèrent ainsi et Blanche devint de plus en plus fatiguée par les lourdes
tâches qui lui incombent : le ménage, la lessive, le repassage, le service des repas et l’aide qu’elle doit
apporter en cuisine.
Blanche
est une jolie jeune femme aux cheveux cours ondulés, châtains clairs, mais son joli minois est devenu aussi blanc que son
joli nom. Elle semble inquiète, soucieuse et est très peu souriante depuis un moment, elle, qui était
le sourire même.
Monsieur
de… partage son temps entre la pêche et la chasse, le jeu de cartes avec des
amis et autres occupations beaucoup moins respectables. Madame de… lit
beaucoup, elle coud ou brode de temps en temps,
ou fait du crochet quand elle en a envie.
Sans
aucun doute, Blanche cache un secret dont elle ne parle à personne, car, se
dit-elle, si je dis ce qu’il m’arrive, je suis sûre de perdre ma place. Mais
comment cacher encore longtemps que son ventre s’arrondit d’autant que Blanche
n’a aucune liaison avec un homme depuis la disparition de Julien. Madame de …ne
manquerait pas de lui demander de qui est cet enfant.
Un
jour, alors que Madame de… est allée à la grande ville, comme pour échapper à
la vie pesante qui règne au château, Blanche partit au village à bicyclette avec
son petit bagage. Elle attendait ce jour depuis un mois.
Jamais
elle n’arriva chez la Nounou de Clémentine. Jamais donc elle ne revint au château.
La
police fit des recherches sur le trajet emprunté par Blanche. Ni son vélo, ni
son sac ne furent retrouvés. Madame de… suggéra à la police de chercher dans la
rivière qui coule entre le village et la propriété. Ces recherches ne
permirent de retrouver ni l’un ni
l’autre, et encore moins Blanche.
Mais
où est-elle passée ? Une fugue ? Est-elle partie loin pour
cacher sa grossesse et chercher un autre
travail ? Il est évident que cette disparition est mystérieuse car Blanche
ne serait jamais partie sans son enfant.
La
police interrogea Monsieur et Madame de…-. Madame ne comprenait pas que Blanche
ait pu disparaître ainsi, et Monsieur de…,
pour lui, elle est partie avec un gars du village qu’elle aurait rencontré un jour qu’elle était
allée voir Clémentine.
--
Comment savez-vous qu’elle avait un amoureux ? Lui demande sa femme.
--
Parce qu’elle me l’a dit.
--
Ah bon ! Elle vous faisait des confidences à vous !
--
Pas spécialement, c’est en parlant, c’est tout. Je lui avais demandé si elle
avait quelqu’un dans sa vie et elle m’a dit oui.
Le
commissaire de police resta dubitatif et
reviendra quelques jours plus tard avec un mandat de perquisition, car il lui
ai venu à l’esprit que, peut-être, Blanche ait pu ne jamais quitter le château.
Tout fut fouillé, le château, ses dépendances, le jardin fut ratissé. Rien, Blanche
a belle et bien disparu. Monsieur de... trouve ces recherches complètement farfelues et ne manque pas d'en faire à ces Messieurs de la police.
Le
commissaire alla interroger la Nounou de Clémentine.
--
Elle avait l’air soucieuse ces derniers temps, elle craignait je ne sais quoi.
Elle semblait malheureuse. Elle m’avait dit :
--
je suis dans une fâcheuse situation et je ne sais que faire. Je vais sans
doute perdre mon travail alors que je vais
en avoir doublement besoin. Je suis perdue.
--
Le « doublement » me laissa à penser qu’elle était enceinte mais je
n’ai pas osé lui poser la question. Notre conversation en est restée là.
Au
château des Tilleuls, Madame de… ne mit pas de temps à trouver une autre
domestique pour remplacer Blanche. Une veuve de guerre également, plus âgée que Blanche et beaucoup moins attirante.
Cette
dernière trouva entre le matelas et le sommier de son lit, précédemment occupé
par Blanche une enveloppe destinée à Madame de...-. Elle la lui donna et Madame
de… lut ceci :
« Madame, J’ai honte pour
ce qui va suivre, bien que je ne sois pas fautive de ce qui m’arrive. J’ai peur que Monsieur de… ne m’en veuille beaucoup.
Il me menace constamment, cela devient impossible. Si je viens à disparaître,
je veux que vous preniez soin de ma petite fille,, je ne veux pas qu’elle aille
à l'orphelinat. Voilà ! Monsieur de... m’a menacé de me renvoyer si je disais qu’il m’a forcée, un jour que vous n’étiez pas
là, à coucher avec lui. Il m’a dit « c’est ça ou la porte ». J’ai
voulu résister mais il m’a prise de force en me disant que c’était le lot de
toute domestique.
Après cela, j’ai évité de me trouver seule avec
lui et un mois après, je me suis aperçue que j’étais enceinte. Je lui en ai
parlé et il m’a dit de mettre cela sur le compte d’un gars de passage au village. IL a ajouté que quand vous vous apercevriez de mon état, vous me mettriez à la porte.
Pardonnez-moi, Madame. »
Blanche
Madame
de… est bouleversée, plus par Blanche que par l’acte de son Epoux.
Celui-ci
ne se contentait pas des prostituées qu’il avait l’habitude de fréquenter à la
ville. Elle enferma à clé la lettre de
Blanche dans son secrétaire et elle garda pendant quelques temps cette histoire
pour elle-même. Elle ne voulait pas qu’elle fasse le tour de la région. Les relations
du couple devinrent de plus en plus tendues. En fait bien que vivant sous le même
toi, il vivait, pour ainsi dire, séparément.
Un
jour qu’elle alla au village, elle rendit visite à la Nounou de Clémentine. Ne
pouvant continuer à s’occuper d’elle sans compensation financière, elle l’avait
confié à l’orphelinat de la grande ville voisine. Madame
de… eut beaucoup de regrets de ne pas être venue plus tôt.
Un
mois passa et pleine de remords, Madame de… se décida à montrer la lettre de Blanche au
commissaire Boisjean.
--
Je ne peux plus vivre avec la pensée de tous les jours que peut-être mon époux est à l’origine de la
disparition de Blanche.
--
Hum ! Fit le Commissaire.
--
Pour tout vous dire, je suis sûr que Madame Blanche n’a pas disparu de sa
propre volonté. Je vais aller interroger votre mari.
--
Monsieur de.., je suis toujours à la recherche de Madame Blanche ou plus
précisément de son corps, car je pense qu’elle est morte.
Aucune réaction de gêne et encore moins de culpabilité ne se lut sur son visage.
-- Que s’est-il passé exactement le jour de sa disparition ?
Aucune réaction de gêne et encore moins de culpabilité ne se lut sur son visage.
-- Que s’est-il passé exactement le jour de sa disparition ?
--
Ce matin là, mon Epouse est partie avant elle pour se rendre à Gien. Blanche
était en train de se préparer pour partir voir sa fille. Je ne sais plus ce que
je lui ai dit, mais elle m’a manqué de
respect cette petite gourgandine.
--
Et alors ?
--
Alors, je l’ai mise à la porte sur le champ.
--
Pourquoi, d’après vous, n’a-t-elle pas emporté toutes ses affaires ?
--
Est ce que je sais, moi !
--
Pourquoi ne pas avoir dit à votre Epouse que vous aviez renvoyé Blanche ?
--
Parce qu’elle l’aimait bien et qu’elle m’en aurait fait toute une histoire.
--
Savez-vous que vos réponses ne me conviennent pas ?
--
Peut-être, mais je ne peux pas vous en donner d’autres.
--
Moi, je suis sûr que si vous l’avez renvoyée, ce qui reste à prouver, c’est
pour une toute autre raison.
--
Et ce serait laquelle, d’après vous ?
--
Parce que vous l’avez engrossée !
Monsieur de… éclata de rire.
--
Moi ! Coucher avec la bonne ! Elle est comique celle-là ! Quand
j’ai envie d’une femme, puisque la mienne se refuse à moi depuis longtemps, je
vais chez Madame Rosa.
--
Un petit extra avec une domestique, c’est pas mal non plus, ironisa le Commissaire
Boisjean.
--
Puisque je vous dis qu’il ne s’est rien passé avec Blanche.
Le
commissaire sortit la lettre de sa poche et la lut à Monsieur de...-.
Celui-ci
blêmit tout en se rebiffant.
--
Mais ce n’est pas moi, c’est un vaurien qu’elle a rencontré au village.
--
Ben voyons ! Et comment le savez vous ?
--
Parce qu’elle m’en avait parlé ! Je vous l’ai déjà dit, Commissaire.
--
Admettons. Mais comment expliquez vous, qu’on ne retrouve pas sa trace ?
--
C’est parce qu’elle est partie loin.
--
Avec sa bicyclette ?
--
Pourquoi pas.
Monsieur
de… répondait avec tact et assurance.
Quelques jours plus tard, une nouvelle perquisition est effectuée de fond en comble. Aucune présence d’un corps, d’une bicyclette et d’un baguage. Ce serait-elle quand même jetée dans la rivière ? Pensa le Commissaire, mais elle ne pouvait le faire que de la rive, ou alors aller très loin pour se jeter d’un pont, mais d’un pont, elle n’aurait pas pu le faire avec son vélo, avec son bagage peut être, mais pas avec le vélo.
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Quelques jours plus tard, une nouvelle perquisition est effectuée de fond en comble. Aucune présence d’un corps, d’une bicyclette et d’un baguage. Ce serait-elle quand même jetée dans la rivière ? Pensa le Commissaire, mais elle ne pouvait le faire que de la rive, ou alors aller très loin pour se jeter d’un pont, mais d’un pont, elle n’aurait pas pu le faire avec son vélo, avec son bagage peut être, mais pas avec le vélo.
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Le Commissaire est à peu près certain que Monsieur de… a tuée Blanche et qu’il a fait disparaître son corps, son vélo et son bagage, mais où ?
De
son côté, Madame de… pense de même. Etant l’héritière du château des Tilleuls
donc la propriétaire, elle demande à Monsieur de… de partir vivre ailleurs.
Avant de se rencontrer, Monsieur de… vivait dans une jolie petite demeure, dans
un village voisin, demeure composée de plusieurs bâtiments dont une ferme qu’il
loue à un cultivateur, ainsi que quelques terres.
--
Et où vais-je aller vivre maintenant ?
--
Cela m’est complètement égal mon cher.
Vous allez bien trouver de quoi vous faire une petit chez vous, chez
vous.
Soudain,
Madame de… se demande si Blanche ne serait pas là-bas. Elle en informe de suite
le Commissaire. Une perquisition s’impose. Tout est fouillé minutieusement, le puits est sondé, mais toujours rien.
Blanche,
la fille perdue est perdue à jamais. Aucune charge, faute de preuve, ne sera
relevée envers Monsieur de…, qui s’installe dans l’un de ses bâtiments et vit
de ses petites locations. Madame de…, elle, est fortunée. Elle a fait un gros
héritage et loue, elle aussi, quelques terres qui lui appartient, à des fermiers
du coin.
Le
calme est revenu au château. Madame de… ne vit plus seule, elle a adopté la
petite Clémentine. Une nuit que la pleine lune perturbait son sommeil, elle
repensa à Blanche et se mit à regretter de l’avoir prise à son service. Puis
lui vint une image : le puits qui se trouve à côté d’une petite maison de
vigne sur l’une de ses terres. La police a perquisitionné chez Monsieur de…, mais
pas là.
.
.
Le Commissaire n’y croit plus de trop mais on sonde le puits qui se trouve à côté de la petite maison de vignes et on regarde à l’intérieur de celle-ci. Rien. Blanche s’est volatilisée.
Le
commissaire Boisjean interroge les trois fermiers qui travaillent sur les terres
de Madame de...-. Il remarque dans la cour de l’un d’eux, une bicyclette de
femme.
--
Cette bicyclette est à votre femme ?
--
Oui, c’est Monsieur de... qui la lui a donnée.
Le
Commissaire tiendrait-il enfin une piste ?
--
C’était quand ?
--Ben,
je ne pourrais pas vous dire exactement, mais cela fait plusieurs mois.
--
Tiens : Tiens ; fit l’inspecteur. Cela se précise, pensa-t-il.
Il
fait part de sa découverte à Madame de… -.
L’inspecteur
se souvient subitement que le sol de la petite maison de vignes est fait de
vieux carreaux de terre cuite posés à même la terre battue. Il y retourne, muni
d’une pioche et d’une pelle prêtées par le Jardinier de Madame de...-. Il déplace
les carreaux et constate que le sol a été récemment retourné ; il pioche,
il pellete. C’est sûr, le corps de Blanche est là dessous. Il pioche de plus
belle, il pellete, il pellete, et Blanche est là ; enfin ce qu’il en reste. Elle est ensevelie dans sa jolie robe qu’elle avait mise pour aller voir sa
petite Clémentine, son petit bagage à côté de sa tête. Le Commissaire retourne
rapidement au commissariat, avertit le procureur de la République, qui lui délivre un mandat pour
aller arrêter Monsieur de...-.
Pensant
qu’il avait commis le crime parfait, il
n’avait même pas pensé à partir loin, voire quitter le pays. Il fut arrêté chez
Madame Rosa où il avait ses habitudes. Inculpé de meurtre avec préméditation,
il est emprisonné en attendant son procès. Mais voilà, il fut pris d’un malaise
dans sa cellule. Transporté à l’infirmerie de la prison, il y décède d’une
congestion cérébrale. Il échappa ainsi à un procès et il se pourrait bien, à la
peine capitale.
La mort de Blanche resta donc impunie, mais Madame de… est satisfaite d’avoir pu faire éclater la vérité. Le calme
revint pour de bon au château et la petite Clémentine est, dorénavant, son petit bonheur.
FIN
Copyright
Bonjour chère Claude !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup de plaisir à te lire.
C'est très captivant !
La pauvre Blanche a eu un triste sort !
Merci de partager ce récit dans lequel on a plaisir à se plonger.
BISOUS BISOUS BISOUS
@ Nancy
RépondreSupprimerMerci de tes passages sur ce blog. Les idées me viennent pendant mes insomnies.
Parfois elle m'aident à m'endormir et lendemain je mets tout sur mon clavier, enfin les grandes lignes, et ce à quoi j'ai pensé avant de dormir.
Bisous jolie Nancy !
Eh bien merci pour ta réponse chère Claude !!! C'est sympa.
SupprimerJe trouve que tu as du talent pour écrire.
C'est bien d'occuper ton esprit durant tes heures sans sommeil la nuit. Ça évite de penser à autre chose.
Je suis admirative, ce n'est pas moi qui serais capable d'imaginer des récits. Bravo !
BISES à toi Chère Claude et bonne continuation !!!
Merci Nancy !
RépondreSupprimertriste destinée et passé lourd à porter pour la petite fille. je pense qu'un jour nous suivrons son histoire sous ta plume Claude
RépondreSupprimerje te souhaite une belle journée Bisous
Un petit coucou amical sur ton joli blog !!! :o)
RépondreSupprimerBon dimanche et GROSSES BISES !!!
wouah!! c'est vraiment vrai cette histoire J'étais scotchée pendant la lecture. Pauvre Blanche encore une victime de ces patrons qui se croyaient tout puissants mais c'était ici sans compter sur la jalousie et finalement l'honnêteté de Madame De.
RépondreSupprimerTu vas devenir une scénariste de série Claude.
@MM
RépondreSupprimerComplètement inventée cette histoire. Merci d'être passée.
superbe!!
RépondreSupprimerj'aime cette histoire!
tu es douée!!
je continue à venir te lire!!
bises!!
Un sujet âpre qui me rappelle un peu le journal d'une femme de chambre, d'Octave Mirbeau. Ce sont les photos sépia (que j'aime beaucoup ) qui t'ont donné des idées ?
RépondreSupprimer@ Miss Yves
RépondreSupprimerNon, je ne pense pas,. Les idées me viennent comme ça.
Par contre je trouvais que cette vielle photo de ma Mémé et de ma Maman
pouvait illustrer cette histoire.
Donc, tu as mis les autres photos après coup?
RépondreSupprimer@ Miss Yves
RépondreSupprimerTu veux parler de la maison de vignes et du puits.
Oui celle du puits est un puits à côté de chez moi ue j'ai mis en sépia. Malheureusement celle de la maison de vignes qui est juste à côté, on voyait le tableau de bord de ma voiture alors j'en ai pris une sur internet et je lui ai fait le même traitement que celle du puits.
RépondreSupprimerAh, merci!
Intéressant
Ich bin mélomane suite
Tu as raison de demander une précision quant à la définition, mais j'ai écrit"assez légère", mais 'il s'agit malgré tout de musique classique.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/musdico/l%C3%A9g%C3%A8re/168735
Le premier paragraphe de cet article permet de définir ce que j'entands par musique"assez légère"
j'entends
RépondreSupprimerJolie femme,expressive, tout comme la fillette, sur cette photo familiale.
RépondreSupprimerUne histoire bien intéressante à lire. Je ne pense pas souvent de venir lire ici c'est dommage.
RépondreSupprimerFélicitations, un drame bien narré . J éprouve de la tristesse pour cette jeune femme qui ne pensait qu a vivre honnêtement pour élever sa fille, mais la guerre et un gredin en ont décidé autrement.
RépondreSupprimerBonne soirée Claude
Latil
Une histoire émouvante dont la fréquence était relativement courante à cette époque et probablement encore aujourd'hui... Une démonstration de ces nantis qui se permettent tout et qui restent, hélas ! trop souvent impunis... ! Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet...
RépondreSupprimer